Angers. La future médiathèque de Monplaisir est à mi-chantier
6 juillet 2022
Congé d’été – Sortie AB Ingenierie
29 juillet 2022La Pyramide du Lac d’Angers sera blanche et sobre
Construit dans les années 70, le bâtiment emblématique du parc de loisirs du Lac-de-Maine va être totalement relooké et rénové. Mais sans perdre sa forme originale.
Le bâtiment a été construit dans les années 1970. Il sera relooké à partir de début 2024. | LAURENT VIÉ ARCHITECTURE
Le + 
AB Ingenierie en partenariat avec Laurent Vie Architecture , Lionel Vié et Associès, Avena, Anjou Structure, Db acoustic, Process cuisine, et Cycle Up oeuvre sur cette rénovation lourde afin de minimiser l'impact environnementale du futur bâtiment et pour que l'image architceturale soit respecté à la livraison du chantier.
Les visuels de la future Pyramide qui circulaient depuis le mois de mars dernier n’étaient qu’une « intention » des aménageurs. Une image de synthèse, très proche de ce à quoi ressemblera ce bâtiment conique et iconique au printemps 2025, a cette fois été rendue publique, ce lundi 18 juillet 2022, par la Ville d’Angers.
Il s’agit du projet défendu par Lionel Vié, 62 ans, et son frère cadet, Laurent, 55 ans, qui viennent de remporter le marché de maîtrise d’œuvre de l’opération, validé dans la soirée par le conseil municipal.
Lauréats d’un concours qui aura mobilisé deux autres agences au premier semestre, les deux architectes angevins se sont en particulier distingués par le changement de teinte des façades qui passeront de l’ardoise au blanc, grâce à un assemblage de zinc et d’acier.
La couleur de la Pyramide fait débat
Cette audace, qui n’aura pas d’impact sur la volumétrie originale imaginée par Philippe Mornet dans les années 70, ne serait pas totalement du goût de l’architecte des Bâtiments de France dont l’avis est rendu nécessaire par le caractère protégé de ce site naturel, situé à moins de 1 500 mètres du château.
Des discussions se poursuivent entre ce représentant de l’État, les concepteurs et la municipalité pour faire évoluer le dessin, en incorporant notamment des éléments en bois sur les parties extérieures.
Ce matériau ferait écho au revêtement du belvédère qui sera créé au rez-de-chaussée, côté sud, connecté à un nouveau bar-restaurant avec terrasse panoramique face au plan d’eau.
Lors du débat, seul l’élu de la minorité Yves Aurégan (EELV) a exprimé des réserves sur le choix du blanc au détriment des ardoises qui permettraient, selon lui, « d’intégrer plus facilement des panneaux photovoltaïques ».
La Pyramide ne sera pas seulement « recarrossée », elle sera aussi entièrement « désossée » pour optimiser la fonctionnalité de ses quatre niveaux et ses performances énergétiques.
Elle a en effet pour vocation, plus que jamais, de s’imposer comme le « phare » de ce parc de 200 ha qui sera, à son tour, largement requalifié selon le schéma directeur du Lac-de-Maine approuvé le 25 octobre 2021.
Ce pôle d’accueil centralisé devra tout à la fois présenter l’ensemble des offres de loisirs disponibles sur place (terrestres et nautiques), sensibiliser le public à l’environnement, proposer des locations de vélos et trottinettes et mettre à disposition des salles de réunion et de formation.
Il s’agit du projet défendu par Lionel Vié, 62 ans, et son frère cadet, Laurent, 55 ans, qui viennent de remporter le marché de maîtrise d’œuvre de l’opération, validé dans la soirée par le conseil municipal.
Lauréats d’un concours qui aura mobilisé deux autres agences au premier semestre, les deux architectes angevins se sont en particulier distingués par le changement de teinte des façades qui passeront de l’ardoise au blanc, grâce à un assemblage de zinc et d’acier.
La couleur de la Pyramide fait débat
Cette audace, qui n’aura pas d’impact sur la volumétrie originale imaginée par Philippe Mornet dans les années 70, ne serait pas totalement du goût de l’architecte des Bâtiments de France dont l’avis est rendu nécessaire par le caractère protégé de ce site naturel, situé à moins de 1 500 mètres du château.
Des discussions se poursuivent entre ce représentant de l’État, les concepteurs et la municipalité pour faire évoluer le dessin, en incorporant notamment des éléments en bois sur les parties extérieures.
Ce matériau ferait écho au revêtement du belvédère qui sera créé au rez-de-chaussée, côté sud, connecté à un nouveau bar-restaurant avec terrasse panoramique face au plan d’eau.
Lors du débat, seul l’élu de la minorité Yves Aurégan (EELV) a exprimé des réserves sur le choix du blanc au détriment des ardoises qui permettraient, selon lui, « d’intégrer plus facilement des panneaux photovoltaïques ».
La Pyramide ne sera pas seulement « recarrossée », elle sera aussi entièrement « désossée » pour optimiser la fonctionnalité de ses quatre niveaux et ses performances énergétiques.
Elle a en effet pour vocation, plus que jamais, de s’imposer comme le « phare » de ce parc de 200 ha qui sera, à son tour, largement requalifié selon le schéma directeur du Lac-de-Maine approuvé le 25 octobre 2021.
Ce pôle d’accueil centralisé devra tout à la fois présenter l’ensemble des offres de loisirs disponibles sur place (terrestres et nautiques), sensibiliser le public à l’environnement, proposer des locations de vélos et trottinettes et mettre à disposition des salles de réunion et de formation.
Un belvédère sera aménagé au sud du bâtiment, accessible au public. | LAURENT VIÉ ARCHITECTURE
Les travaux, estimés à 2,85 millions d’euros HT, s’inscriront aussi naturellement dans le cadre de la transition écologique.
La forme compacte du bâti, l’installation de panneaux photovoltaïques, la mise en œuvre d’un système de pompe à chaleur air-eau (pour le chauffage et la climatisation) et l’isolation en laine de bois contribueront ainsi à réduire de moitié les consommations d’énergies initiales.
Autre objectif affiché : maîtriser « l’impact carbone » de ce chantier qui devrait démarrer en janvier 2024.
La forme compacte du bâti, l’installation de panneaux photovoltaïques, la mise en œuvre d’un système de pompe à chaleur air-eau (pour le chauffage et la climatisation) et l’isolation en laine de bois contribueront ainsi à réduire de moitié les consommations d’énergies initiales.
Autre objectif affiché : maîtriser « l’impact carbone » de ce chantier qui devrait démarrer en janvier 2024.