AB Ingenierie recrute
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Angers. Bientôt la fin des travaux salle du Haras et au gymnase de Monplaisir
21 juin 2022Les Ponts-de-Cé. « Maintenir l’âme des Cordelières »
Créé en 1881 par la congrégation des sœurs de la charité, l’ancien hospice devenu Ehpad souffre du poids des ans. Un nouvel établissement sera livré début 2027.
Le futur Ehpad des Cordelières après la construction d’un nouveau bâtiment sur site, après 2027. Vue d’artiste du cabinet d’architectes Pelleau et associés | . CABINET D’ARCHITECTES PELLEAU ET ASSOCIÉS
Le + 
AB Ingenierie oeuvre en partenariat avec le cabinet d'architecture Pelleau et associès, Arest, Sud VRD, Hydratop sur l'extention et la restructuration de la maison de retraitre en site occupé. La conception énergétique permet d'atteindre le niveau E3C1 selon la réglementation expérimentale RE2020 grâce notemment à la mise en place d'une géothermie verticale qui fonctionne également en géocooling pour assurer le confort des usagers en période estivale. Un dispositif de domotique dans les chambres permettra également d'augmenter le bien être des résidents .
Dans le bureau du directeur François Pavis, les dossiers s’empilent. Un carton à dessin moucheté de noir et de vert foncé attire l’attention. Le porte-documents renferme un trésor plus qu’ancestral. « Il s’agit de l’acte d’achat signé le 26 décembre 1881 par le président de la République de l’époque, Jules Grévy », déchiffre le directeur. On y voit aussi la signature de Waldeck-Rousseau, ancien ministre de l’Intérieur alors que Léon Gambetta était président du Conseil sous la IIIe République française.
« Conforter ce site en plein centre-ville »
141 ans ont passé et le lieu a bien changé. La dernière grande transformation du site remonte à la fin des années 70/début des années 80. Depuis, rien n’a bougé ou presque, tandis que les attentes et les besoins des personnes âgées dépendantes, elles, ont profondément changé.
« Après de nombreuses études, le conseil d’administration a finalement décidé de rénover et de reconstruire un nouveau bâtiment sur site, le déménagement s’avérant paradoxalement plus coûteux », souligne François Pavis. « Cette solution convient finalement à tout le monde. Et cela va permettre de conforter ce site en plein centre-ville. L’objectif est de maintenir l’âme des Cordelières ».
Le cabinet d’architectes Pelleau et associés, basé à La Roche-sur-Yon, a été retenu pour lancer le projet de construction, qui consistera à ériger un grand bâtiment le long de la voie automobile, près des platanes, qui servira des ponts entre les autres bâtiments préexistants. « Le futur bâtiment reliera tous les autres entre eux et sera construit sur trois niveaux" » précise le directeur. « Tous les logements seront dotés d’une douche, elles sont absentes de la plupart des logements à ce jour contrairement aux douches communes ». Ce qu’on faisait hier n’est plus d’actualité aujourd’hui.
Ainsi, la future maison de retraite des Cordelières passera de 142 logements actuellement, de 15 m2 chacun environ, à 162 logements dans quatre ans, de 21 à 22 m2 chacun. « Nous allons agrandit les logements actuels en séparant la pièce mitoyenne de moitié pour y installer une salle de bains », précise François Pavis. « Nous avons également prévu de consacrer 16 logements à des étudiants. Nous savons qu’il y a une forte demande et nous avons pour projet de leur laisser la gratuité des repas moyennant du temps passé avec les résidents ».
En termes de surface, le futur Ehpad multipliera sa superficie d’un tiers, passant de 6 000 m2 à plus de 9 000 m2. « Les logements seront équipés de domotique pour faciliter la vie des résidents », note-t-il. « Et nous allons utiliser la géothermie pour chauffer et refroidir les bâtiments ».
21 millions d’euros
Le coût de l’opération s’élève à plus de 21 millions d’euros dont un million d’euros consacrés aux équipements. À ce jour, le financement est assuré par des économies de l’Ehpad (1 million d’euros), deux subventions de l’État de près de 3 millions d’euros et des subventions à venir des caisses de retraite. Le reste sera financé par l’emprunt, moyennant une hausse du ticket modérateur. Ce dernier est de 59,33 € par jour en 2022. « En 2027, nous pensons arriver à un tarif proche de la moyenne départementale », esquisse le directeur.
Le projet architectural des futures Cordelières va également permettre aux résidants de bénéficier des APL, des aides qu’ils ne peuvent mobiliser aujourd’hui en raison de la structure juridique qui a été mise en place dans les années 70 lors de la construction des bâtiments actuels. Les premiers coups de pelle sont attendus à la fin de cette année 2022, voire début 2023.
« Conforter ce site en plein centre-ville »
141 ans ont passé et le lieu a bien changé. La dernière grande transformation du site remonte à la fin des années 70/début des années 80. Depuis, rien n’a bougé ou presque, tandis que les attentes et les besoins des personnes âgées dépendantes, elles, ont profondément changé.
« Après de nombreuses études, le conseil d’administration a finalement décidé de rénover et de reconstruire un nouveau bâtiment sur site, le déménagement s’avérant paradoxalement plus coûteux », souligne François Pavis. « Cette solution convient finalement à tout le monde. Et cela va permettre de conforter ce site en plein centre-ville. L’objectif est de maintenir l’âme des Cordelières ».
Le cabinet d’architectes Pelleau et associés, basé à La Roche-sur-Yon, a été retenu pour lancer le projet de construction, qui consistera à ériger un grand bâtiment le long de la voie automobile, près des platanes, qui servira des ponts entre les autres bâtiments préexistants. « Le futur bâtiment reliera tous les autres entre eux et sera construit sur trois niveaux" » précise le directeur. « Tous les logements seront dotés d’une douche, elles sont absentes de la plupart des logements à ce jour contrairement aux douches communes ». Ce qu’on faisait hier n’est plus d’actualité aujourd’hui.
Ainsi, la future maison de retraite des Cordelières passera de 142 logements actuellement, de 15 m2 chacun environ, à 162 logements dans quatre ans, de 21 à 22 m2 chacun. « Nous allons agrandit les logements actuels en séparant la pièce mitoyenne de moitié pour y installer une salle de bains », précise François Pavis. « Nous avons également prévu de consacrer 16 logements à des étudiants. Nous savons qu’il y a une forte demande et nous avons pour projet de leur laisser la gratuité des repas moyennant du temps passé avec les résidents ».
En termes de surface, le futur Ehpad multipliera sa superficie d’un tiers, passant de 6 000 m2 à plus de 9 000 m2. « Les logements seront équipés de domotique pour faciliter la vie des résidents », note-t-il. « Et nous allons utiliser la géothermie pour chauffer et refroidir les bâtiments ».
21 millions d’euros
Le coût de l’opération s’élève à plus de 21 millions d’euros dont un million d’euros consacrés aux équipements. À ce jour, le financement est assuré par des économies de l’Ehpad (1 million d’euros), deux subventions de l’État de près de 3 millions d’euros et des subventions à venir des caisses de retraite. Le reste sera financé par l’emprunt, moyennant une hausse du ticket modérateur. Ce dernier est de 59,33 € par jour en 2022. « En 2027, nous pensons arriver à un tarif proche de la moyenne départementale », esquisse le directeur.
Le projet architectural des futures Cordelières va également permettre aux résidants de bénéficier des APL, des aides qu’ils ne peuvent mobiliser aujourd’hui en raison de la structure juridique qui a été mise en place dans les années 70 lors de la construction des bâtiments actuels. Les premiers coups de pelle sont attendus à la fin de cette année 2022, voire début 2023.